Loyce Loyce & Lionel | 1er Août 2025
Mon
Histoire

Loyce

Certains m’appellent Loyce, d’autres Yvenida, et pour quelques-uns, je suis Navra. Peu importe le prénom, mon histoire, elle, reste la même. Je suis née sous un soleil éclatant, dans un mois où la lumière s’étire avec douceur et où chaque jour porte la promesse d’un renouveau..

J’ai grandi dans un monde où l’enfance et la réalité se mêlaient. Très tôt, j’ai compris que la vie n’était pas toujours douce, mais qu’elle pouvait être affrontée avec courage et détermination. Chaque jour était une leçon, chaque épreuve une opportunité d’apprendre à avancer. Pourtant, une chose est certaine : rien n’a jamais été laissé au hasard.

C’est avec le recul que j’ai saisi l’œuvre parfaite de mon Père, le Seigneur Jésus. Chaque difficulté, chaque détour, chaque instant de solitude avait un sens. Il me façonnait, Il préparait le chemin. Et ce chemin, bien que parfois rude, m’a menée jusqu’à ce jour, jusqu’à celui que je m’apprête à épouser. Car dans Son amour parfait, Dieu savait que c’était lui – cet homme qui, plus qu’un compagnon, est devenu une évidence, une force, une grâce renouvelée dans ma vie.

Et parmi les innombrables bénédictions qu’Il m’a accordées, Il a placé sur mon chemin des personnes précieuses, chacune jouant un rôle essentiel dans mon histoire. À travers elles, Il a manifesté Son amour, Sa sagesse et Sa providence, me guidant à chaque étape de ma vie.

Ma mère Yvette Solange

Au cœur de cette vie, une femme a tout représenté pour moi. Ma mère. Elle avançait sans faiblir, portant sur ses épaules bien plus que son propre destin. Elle était mon refuge et ma force, celle qui m’a appris que l’amour se prouve dans l’effort, que la dignité ne se négocie pas et que, malgré les tempêtes, il faut toujours se relever.

Avec elle, j’ai connu l’insouciance et les défis, les éclats de rire et les batailles silencieuses. Elle m’a élevée avec une force inébranlable, transformant chaque obstacle en une leçon de vie. Elle n’a jamais baissé les bras, et à ses côtés, j’ai grandi plus vite que les autres, partageant avec elle à la fois les joies de l’enfance et les réalités du monde adulte.

Mais la vie nous a séparées trop tôt. J’avais 10 ans. Trop jeune pour affronter une telle perte, mais assez grande pour comprendre l’héritage qu’elle me laissait. Son amour, sa résilience et ses valeurs m’accompagnent chaque jour. Je remercie le Seigneur pour sa vie sur cette terre.

Ma mère et tendre tante Paule Bertille

Une femme qui, après le départ de ma mère, a été un véritable pilier. C’est elle qui m’a portée, soutenue, qui m’a guidée sur la voie du Seigneur. Par son amour et sa sagesse, elle a imprimé en moi des valeurs profondes, des principes qui, aujourd’hui encore, définissent la femme que je suis devenue.

Mes Parents Daniel & Suzanne TATY :

Ils ont été un canal, un pont entre mon passé et mon avenir. C’est à travers eux que le chemin s’est ouvert, celui qui m’a permis de poser mes valises dans ce pays et d’y construire ma vie. Dans ce pays qui n’était pas le mien, ils ont été cette présence, cet accueil qui réchauffe le cœur. Ils ont incarné l’amour dans la simplicité.

Et à toutes ces personnes, connues ou inconnues, qui ont croisé ma route et laissé une empreinte en moi, merci. Aujourd’hui, je m’apprête à commencer un nouveau chapitre. Et si ma mère était là, je sais qu’elle serait fière. Fière du chemin parcouru, fière de voir que l’amour qu’elle m’a transmis m’a menée jusqu’ici.

Lionel

En ai-je vraiment ? On pourrait penser qu’il s’agit d’un long fleuve tranquille, d’une suite évidente des choses. Mais je ne peux parler de moi sans évoquer mes parents ; Dieu me les a donnés comme repères dans ma vie, dès le début. .

L’Éternel, notre Dieu, a permis que mes parents, Jean et Jeanne Émilie, sèment en moi les graines de Sa crainte et de l’amour du prochain, et je Le bénis pour cela.

En ce moment si particulier de ma vie, je réalise que les repères, la discipline, la joie et la tranquillité que je peux manifester sont l’héritage de mes parents. J’ai une pensée toute particulière pour mon papa, Jean, qui n’est plus là pour assister à ces instants, mais je sais combien il serait fier de nous dans cette démarche